Mes premiers souvenirs remontent à l’âge de 7 ans. Mes parents m’ont raconté que je dormais plus le jour et pleurais beaucoup la nuit. Il m’était toujours très difficile de m’endormir. La porte de la chambre devait toujours rester ouverte et je demandais à avoir une petite lumière. Je ressentais le besoin de me cacher sous les draps, en ne laissant ressortir que le bout du nez pour respirer. J’avais toujours l’impression que quelqu’un était proche de moi et allait me toucher. Mon ouïe était de ce fait également réduite, car j’avais l’impression d’entendre le bruit de pas marchant dans la chambre ou montant et descendant les escaliers recouverts de moquette. Certaines nuits, mes rêves se transformaient le plus souvent en cauchemars. Je me réveillais envahi d’une grande panique et ne pouvais plus rester seul. Je finissais mes nuits tremblant dans les bras de mon père, les yeux grands ouverts et dans l’incapacité de pouvoir me rendormir. Les rêves continuaient bien que je sois éveillé. Aucuns détails ne manquaient.
Janvier 1984. Le petit déjeuner prit, je pars au lycée. Les quelques kilomètres me séparant de celui-ci étaient faits en mobylette. Il faisait encore nuit à 8 heures du matin et la circulation aux abords du lycée était dense. Une automobiliste, arrivant en face de moi, et souhaitant tourner sur ma droite, ne me vit pas. Elle me percuta juste au niveau de ma cheville gauche. Je n’ai pas senti physiquement le choc et je me suis demandé ce qu’il se passait. J’étais au dessus de mon corps comme si j’étais spectateur de mon accident. Le choc me projeta dans les airs pour me faire atterrir dix mètres plus loin, la tête la première contre le trottoir. J’ai perdu totalement conscience juste avant l’impact contre le sol. Je me suis réveillé 45 minutes plus tard, allongé dans le véhicule des pompiers. J’ai repris l’école deux mois après l’accident.
Été 1989. Je travaillais dans un petit restaurant où nous étions deux cuisiniers et un serveur. Un ami de ma patronne lui avait promis qu’il trouverait un logement pour moi et mon collègue cuisinier. Saison démarrée et sans le logement, il proposa de nous héberger dans la villa dont il en était le gardien. Le propriétaire ne venait que quelques jours dans l’année. Nous y sommes restés la majeure partie de notre saison. Un soir, après avoir terminé le service, nous roulions en voiture, direction notre logement. Il faisait chaud et Il n’y avait aucun vent. Arrivés devant la maison entièrement clôturée, le bip du portail électrique ne fonctionnait pas. Je devais donc sortir de la voiture et ouvrir le portail manuellement.
De chaque côté de la grille se dressaient deux piliers en pierres apparentes, avec une grosse cloche sur celui de droite. Je n’ai pas pu sortir de la voiture ce soir là. J’étais au volant, ma colonne vertébrale se glaça de la nuque jusqu’au bassin. J’étais comme pétrifié. Je n’avais qu’une seule envie, faire demi-tour et aller loin de la maison. À ce moment là, je relève les yeux vers la cloche et la vois en mouvement alors qu’il n’y avait toujours pas de vent.
Je regarde Fred et lui dit : « on s’en va. On revient plus tard. Je ne peux pas rentrer dans la maison ». Il fût très surpris, et devant mon insistance grandissante accepta. Nous sommes partis et revenus une heure plus tard. C’était calme. Aucun ressenti de ma part. Le lendemain, j’en parle au serveur de notre restaurant. Il me regarde et me réponds instantanément: « il y a quelqu’un qui se promène là-bas, une entité, un fantôme ». J’étais à la fois surpris et un peu angoissé. Mais en même temps, j’avais le sentiment que l’on m’avait donné une réponse qui m’apaisait. Le lendemain, j’ai demandé au gardien de la villa s’il ne s’était pas passé quelque chose de particulier dans cette maison. Il m’annonça avec un sourire et un grand détachement que l’ancien propriétaire s’était suicidé en se pendant à un arbre situé dans la cour juste devant la porte d’entrée de la maison. Tout le temps que nous y sommes restés après, aucunes manifestations de ce genre ne se sont reproduites.
Été 1992. Je travaillais comme barman au sein d’un casino d’une grande chaine hôtelière située sur la côte atlantique. J’étais logé et nourri par l’entreprise. Ma chambre se trouvait dans un lieu bien particulier. C’était un ancien hôpital dont le rez de chaussée était alloué à des bureaux regroupant tout le secteur administratif de ce groupe hôtelier. Au premier étage se trouvaient les chambres du personnel. Une trentaine de barmans, serveurs, cuisiniers, croupiers, vivaient dans ce lieu. Nous étions peu à avoir une chambre seule. Un lit, un vieil évier et son miroir d’époque. Une grande armoire en bois avec un grand miroir sur sa porte complétait le mobilier de la chambre. Je travaillais principalement la nuit. Très souvent il m’arrivait d’aller trainer tardivement et de ne rentrer que lorsque le jour commençait à se lever. En fin d’été, un roulement se mit en place quant aux horaires de travail car l’établissement était ouvert de 11h le matin à 4h du matin. J’ai commencé à travailler avec des horaires différents. De 11h le matin et finir à 19h.
Durant ces périodes, les nuits étaient difficiles. Je passais plus de temps éveillé qu’à dormir. La porte du placard se mettait à grincer et s’ouvrir toute seule et j’avais toujours l’impression que quelqu’un était dans la chambre. Une nuit, proche de l’endormissement, la tête tournée vers le mur, la porte de l’armoire qui était derrière moi, se mit à grincer. Je me suis senti glacé en une fraction de seconde. Le coin de mon lit au niveau de mes pieds s’affaissa, comme si quelqu’un s’asseyait. Pétrifié comme jamais, je n’étais pas en mesure de sortir un seul mot de ma bouche. Les yeux dans l’oreiller, je voyais une femme d’une soixantaine d’années assise à mes pieds. Je ne ressentais aucune agressivité de sa part. Elle ne parlait pas. Elle était là. Je lui ai demandé de partir car j’avais très peur. J’insistais très fortement jusqu’au moment où la femme disparut et le lit reprit sa forme normale. Quelques instants après, j’ai pu allumé la lumière pour me rendre compte que j’étais tout seul dans la chambre. La porte de l’armoire était quant à elle, une nouvelle fois grande ouverte, même si je la refermais bien tous les soirs.
À partir de 2006 ça recommence, mais dans notre logement, avec ma compagne et nos enfants. Les nuits deviennent très agitées. Je recommence à passer des nuits blanches sans réellement savoir pourquoi. Je me sens mal à l’aise comme si j’étais épié la nuit. Je restais souvent éveillé en attendant que cela passe. Il arrivait que les chaussures posées sur le bord des escaliers tombent toutes seules. Que les rideaux de la chambre bougent, alors que les fenêtres sont fermées.
C’est en 2010 que j’ai commencé à revivre des phénomènes similaires à ceux que j’avais vécu en 1989 et 1992. Et c’est à la pêche que cela a redémarré. J’étais parti quelques nuits sur un grand étang de plus de 70ha entouré d’une immense forêt, non loin de chez moi. J’étais parti seul. Mon chien était resté à la maison avec ma compagne.
Je dormais sur un bon lit de camp sous un parapluie tente et positionné face au ponton où étaient tendues mes cannes, péchantes 24h sur 24h. Pas de pêcheurs à moins de 300 mètres de mon poste. La nuit étant bien avancée, et la pêche calme, je finis par poser mon livre et éteindre la lumière. J’éprouvais de grandes difficultés à trouver le sommeil. Des craquements vinrent rompre le silence de la nuit, pourtant très calme. Etant habitué à être en pleine nature, je me dis que ce doit être un animal qui rôde. Dans les secondes qui suivirent, je me retrouve pétrifier dans mon lit, comme les autres fois et complètement frigorifié, avec cette sensation que plusieurs personnes se trouvent juste derrière mon parapluie-tente au niveau de ma tête. Je suis incapable de faire un mouvement. La lampe torche est à quelques centimètres de ma main, ma lampe frontale sur la tête et je ne peux rien faire. La peur m’envahie. Je ressens ces présences de plus en plus fortement. Un groupe d’hommes très en colère, debout, penchés vers moi. Juste à côté de moi, un gros craquement recommença, comme une branche sur laquelle on marchait. Les sensations de paralysie et de froid venaient de partir, je me suis empressé d’allumer ma frontale et ma torche. Le chemin forestier était vide.
Les quelques fois où j’y suis retourné seul et sur une courte période, je dormais dans ma voiture, un monospace, car j’avais le sentiment que ce phénomène ne se reproduirait pas de la même manière. Il recommença plusieurs fois sur ce même lieu de pêche, mais moins fort en terme de ressenti.
Juillet 2014. Il n’était plus possible de vivre avec tous ces phénomènes dits paranormaux. Suite à une discussion avec une amie, j’ai commencé à prendre du temps pour essayer de découvrir le pourquoi. J’avais le sentiment que c’était à la fois complexe et très simple. J’ai rencontré une femme qui faisait, ce qu’on appelle de la lecture d’âme. Etant totalement novice en la matière, j’ai écouté sagement ce qu’elle avait à me dire. Elle m’a donné l’interprétation de ce qu’est pour elle, le monde des âmes. Elle m’a ensuite donné le nom de mon âme ainsi que pleins d’informations que je ne vous dévoilerai pas, car cela reste personnel. Je lui ai demandé si je pourrai utiliser le pendule comme elle. Elle m’a dit oui. Juste après ce rendez-vous, mon amie qui m’avait redirigée vers cette dame m’a gentiment offert un pendule. Rentrer à la maison, j’ai commencé à l’utiliser et trouver la finalité quant à son utilisation. De là, tout à commencé. Je me suis plongé dans un vrai travail d’investigations. Plus j’avais d’informations, plus j’avais de réponses à un grand nombre de situations vécues. Par exemple, lorsque j’arrivais dans un endroit, je pouvais avoir des sensations de jambes très lourdes, ou des changements d’humeur en quelques secondes et sans aucunes raisons particulières. Ou bien encore, des maux de tête ou coup de fatigue. Aujourd’hui, ils ne durent que quelques secondes, et me permettent de mieux comprendre ce qu’il se passe autour de moi. Tout ceci était en lien avec le monde des âmes. Le comprendre, l’accepter et l’intégrer me permettait de tendre chaque jour, un peu plus vers un meilleur équilibre.
Pendant les 7 années qui suivirent, j’ai mené de longues recherches et fais de nombreuses découvertes, que j’ai mis en application au fil du temps. Je commençais à avoir une grande compréhension et acceptation de ce qu’est le monde des âmes. Comment il fonctionne. Quel impact il peut avoir sur notre vie de tous les jours, physiquement et psychologiquement. Quelle place nous avons dans celui-ci. Quel est le meilleur chemin, afin de tendre le plus vers cet équilibre que l’on recherche tant, en maitrisant les règles essentielles de ce monde si fascinant. J’ai transmis au fil de ces années cette connaissance toujours grandissante à ma famille, puis à mon entourage proche. Jusqu’à des personnes que je ne connaissais pas avant. Tout cela dans la plus grande humilité.
Fin 2019, après avoir constaté tous les bienfaits de ce travail de recherches, j’ai pris la décision d’en faire mon activité professionnelle et de travailler en parallèle sur l’écriture d’un premier livre.
Le travail que je fais ne se substitue pas à la médecine traditionnelle. C’est un travail lié au monde des âmes. Celui de faire une lecture de ce monde dans un espace bien défini afin de trouver quelles sont les causes des maux. De procéder à l’ensemble des libérations et de réguler le système énergétique de la personne concernée.